La dépendance est un phénomène complexe qui regroupe la dépendance physique, psychologique et comportementale. Toutes ces dimensions devraient être prises en compte pour augmenter ses chances d’arrêter de fumer.
Elle correspond au besoin du corps d’avoir sa dose de nicotine. Les symptômes de manque lors de l’arrêt sont, entre autres, les signes d’une dépendance au niveau physique. Il existe des méthodes efficaces pour réduire le besoin de fumer et les symptômes de manque (ex : substituts nicotiniques).
La cigarette est devenue une amie, voire un prolongement de soi, et il devient difficile de s’imaginer vivre sans elle.
La dépendance psychologique dure généralement plus longtemps que la dépendance physique. L’arrêt du tabac nécessite en effet de réapprendre à vivre sans ce produit, ce qui peut prendre du temps. Essayer de gérer ses émotions d’une autre manière que par la cigarette (ex : faire de la relaxation, du yoga, du sport, etc.) peut aider à se défaire de cette dépendance psychologique.
Elle correspond à toutes les associations créées entre la consommation de tabac et les gestes du quotidien. Des liens se créent en effet entre la cigarette, certaines actions et certains lieux, moments ou personnes qui vont susciter l’envie de fumer. Par exemple, fumer une cigarette à la pause avec ses collègues, après les repas ou avec un café. Le geste de fumer est répété de nombreuses fois par jour et devient également une habitude qui n’est pas toujours facile à arrêter. Dans la dépendance comportementale, fumer est plutôt un réflexe qu’un besoin.
Lors de l’arrêt du tabac, il est important de réfléchir aux comportements, habitudes et rituels autour du tabac et chercher des solutions pour gérer ces situations à risque de rechute.